Départ d’Istres pour remonter sur la colline Mt Saint Étienne, une balade en partie dans la nuit avec une pleine lune qui devait nous accompagner tout au long du chemin.
Photos : C.Galatry – Deuxième partie de la balade dans la nuit et sous la pluie depuis les deux points de vues hauts sur l’Étang de Berre. Impressions furtives et sans dessins d’une vision pourtant singulière.Claire ChamaratPhilippe KunertPhilippe KunertPhilippe KunertMarsia GalatryMarsia GalatryMarsia GalatryC.GalatryClaire ChamaratClotilde O’DeyéClotilde O’DeyéClotilde O’DeyéStéphane BriquetStéphane BriquetStéphane BriquetPascal ChibaPascal Chiba
Repérage ‘Les mas de Crau’/
Avec : Marc, Christophe, Sébastien et Christopher
C.Galatry – départZone boisée de la Coustière de CrauChemin de traverse de la CoustièreCailloutis de CrauPistachier TérébenqueLe Mas de Coucou CrauAsphodèleCisteCoussouls de Crau – Dessin Sébastien MariatPhotos Sébastien MariatLobulaire maritimeParonyque en têteAsphodèle fistuleuseÉvax pigméeArmoise bleuatre
Balade Bureau des guides /
Christophe Galatry & Christopher-Alexander Gellert / 21 janvier
Quand viendra le printemps ?
De la gare de La Couronne – Caro à celle de Martigues – Lavera.
Promenade en deux temps. La première partie qu’on pourrait désigner par ‘les Antiques’ nous donne à voir un aperçu des carrières du IIe siècle AV J.C jusqu’au IIIe siècle de notre aire. Celle que nous visitons, Les Auffans ouverte elle aussi au IIe siècle AV J.C jusqu’au XIXe siècle. En 1951 une entreprise effectue un relevé des pierres enlevées pour la restauration du Vieux port de Marseille. Cette dernière carrière encore active jusqu’en 2009 et destinée depuis le 19eme siècle à la restauration du patrimoine marseillais.
La carrière des AuffansImpressions de carrièrePremière trace de blockhaus
Nous montons toujours après cette pause au milieu de cette carrière des Auffans, en traversant une garrigue assez dense et quelques épineux ou cactus échappés des jardins pour arriver sur les premières traces de la seconde guerre mondiale et ses batteries de l’armée allemande. Casemates reste essentiellement le béton et ses coffrages encore parfois intactes 80 après leur construction. Évocation du livre de Paul Virillio.
Vue aérienne du site des blockhaus en 1947Carte des défences allemandes en 1944Notes sur les bunkerVue depuis un des bunkerCouverture du livre de Paul Virilio 1975
Jouir du paysage maritime embrassant toute la côte bleue jusqu’à l’embouchure du Rhône c’est aussi jusqu’au XIIXe siècle contrôler et communiquer tout mouvement maritime à l’aide d’un système de fumées et feux (la nuit) côtier entretenus permettant une circulation des signaux depuis la côte Ligure jusqu’aux côtes Catalanes. Les Farots.
Gagner le vallons de Cavalas puis descendre celui de la Crotte pour passer sous la voie de chemin de fer et déboucher dans le hameau Les Cléments qui jouxte la centrale thermique de Ponteau.
Ur la crête au ploint le plus hautLes cheminées…destruction en cours
Carte 1850 et Chateau de PonteauLa source, chateau de Pnteau-Lecture de Christopher Alexander GELLERT
Sommet du Gros Mourre et sa table d’orientation. Fin de la promenade avant de reprendre le train à la gare de Martigues – Lavera.
Depuis le sommet du Gros Mourre et sa table d’orientation en carrelages peint,une des vues les plus saisissantes du chenal de Caronte de son extrémité ouest, Port de Bouc à son raccordement à l’Étang de Berre à l’est.
Inscriptions ouvertes (contribution de 10€ la promenade, sauf si vous avez souscris à la cotisation annuelle donnant droit à l’ensemble des promenades). Programme complet à venir. Seule l’inscription à la balade ‘Aussi loin que porte notre regard‘ nuit du 22 – 23 juin, est ouverte.
Les mas de la Crau humide Avec Marc Del CORSO, géographe Dimanche 21 Avril
Gare de Vitrolles à gare de Rognac Avec Xavier MOIROUX, économiste à l’AGAM Dimanche 21 Mai
Près de 30 ans après les premiers projets de sentiers longeant les bords de l’Étang de Berre, il est toujours impossible sur plusieurs des communes le bordant, de circuler à pieds ou en vélo dans une continuité de passage. C’est afin d’éprouver cette difficulté et d’en souligner la déficience que nous vous proposons de partager en groupe ce parcours dans un moment estival. 9,7 km.
En cette année 2023, l’association souhaitait célébrer ses dix années de balades publiques d’est en ouest depuis les rives de l’Étang de Berre jusqu’à Port-Saint-Louis-du-Rhône en passant au nord par Istres, St Chamas ou St Martin de Crau. En marchant et revenant sur certaines de nos premières balades. Aussi d’avril à novembre, nous avons partagé une série de six promenades, en compagnie sur chacune d’elles de connaisseurs. Et emmenées par des artistes marcheurs en résidence au Tétrodon de Martigues à partir de mai prochain.
L’association reçoit un budget limité pour les résidences Tétrodon, nous sollicitons donc une participation de chacun pour ce cycle 2023. Vous pouvez toujours souscrire (voir ci-dessous) à l’ensemble des promenades 2024 dès maintenant.
Toutes nos promenades sont à retrouver en détail sur notre blog : Sauf…(territoires)
Les Ressources du Paysage – 4 novembre
La promenade conçue par Fabrice FRIGOUT* après quelques jours d’explorations depuis le Tétrodon, offre un parcours littoral, entre le Jardin archéologique de Tholon, au sud du Tétrodon et du Cercle de Voile, et les reliefs boisés de Saint-Mitre.
Les participants appréhendent le paysage grâce aux outils du paysagiste : l’arpentage, la mesure, le relevé, le dessin… de chercher à comprendre comment le socle minéral accueille l’eau, la végétation, quelles libertés de circuler ou d’habiter sont laissées aux humains comme aux éléments naturels. Promenade en boucle de 12km.
*Fabrice FRIGOUT, paysagiste et concepteur de promenades urbaines
Des bassines naturelles – 1er octobre
En marchant à partir de la gare de Fos-sur-Mer, avec Mar DEL CORSO*, nous avons suivie une ligne de crête offrant des vues prolongées de part et d’autre des étangs fosséens, permettant de comprendre cet environnement travaillé depuis des temps anciens par différents climats. Comment ces ‘bassines’ naturelles sont utilisé par l’industrie environnante et jouent-elles le rôle de zones humides. Nous terminerons cette balade à la gare de Rassuen. Promenade de 11km.
*Marc DEL CORSO, est géologue, et Conservateur du patrimoine à la Métropole marseillaise.
Rassuen – Ancien Salin. Histoire d’un étang… – 17 septembre
L’histoire de ce salin est complétement lié à celle de l’usine du même nom qui le borde. Abandonné depuis longtemps, il est aussi lié aux étangs de Lavalduc et d’Engrenier. Pourquoi et comment ce petit bassin artificiel est devenu un espace de plus en plus ‘naturel’, contribuant à en faire une zone humide, maintenant menacé par la sécheresse. Cette balade offre un avant à la proposition de Marc Del Corso sur des bassines naturelles à l’ouest de l’Étang de Berre. Balade de 4km en boucle.
Départ vers 19h30 de la MJC de Martigues dans le quartier Jonquière en empruntant le GR13 qui s’engage vers les hauts de ce quartier en limite de la ville.
La lecture de paysages la nuit est une expérience toujours singulière, c’est ce qu’a proposé PCPI en s’installant en hauteur face à l’Étang de Berre l’est d’autant plus par effet miroir. À cette hauteur d’images, l’enjeu serait d’apprécier par inversion des valeurs ce que représente cette lagune plutôt bleue, et noire la nuit, par contraste avec notre présence humaine, nos activités, leurs lumières de villes et sites industriels, marquées par la pétrochimie. Ainsi questionner notre regard et notre écoute nocturne. Philippe AUTRIC* nous parlera de son rapport à l’or noir (le pétrole) et à l’or bleu (l’eau). Balade aller / retour de 7km
*Artiste visuel, Philippe AUTRIC, travaille depuis plusieurs années sur un projet autour de l’étang de Berre appelé SHORE (www.shore.land)
Montée sur la plaine d’Éscourillon (Images : C.Galatry)
Depuis la plage Olga à Port-Saint-Louis-du-Rhône, nous longeons la darse III à partir du port céréalier avant de rejoindre et traverser dans une seconde partie la partie nord du marais en amont de cette darse, et toucher la plate-forme Géodis au bord de la D268. La rue de Shanghaïe.
Selon une pratique courante sur la côte ouest américaine de la fin du XIXe au début du XXe siècle, être « shanghaïée » se disait du matelot qu’on avait suffisamment saoulé pour qu’il embarque à son insu, complétant un équipage à destination des ports d’Asie. Avec le Rond-point de l’Asie pour épicentre, longeant l’avenue de Shanghai et ses plateformes logistiques, cette dérive nous fera tituber dans la partie la plus orientale du Plan du Bourg jusqu’à la frange irrégulière de la Darse 3. Pour accompagner le philosophe Matthieu Duperrex* en ce sol incertain, il y aura les cinéastes Hélène Robert et Jeremy Perrin. Balade de 7,5km
*Matthieu Duperrex est maître de conférence en sciences humaines à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille. Son dernier livre s’intitule La rivière et le bulldozer (Paris, Premier Parallèle, 2022).
Relier l’Étang de Berre au Golfe de Fos par les limites des villes de Martigues à Fos-sur-Mer. Comprendre les territoires à travers leurs étalements urbains
Cette traversée entre l’Étang de Berre et le Golfe de Fos nous permets de comprendre comment la ville s’organise dans ses limites et grignote peu à peu les espaces agricoles ou ‘naturels’ dans son étalement. Et comment elle distribue ou confine des espaces dédiés. Nous marchons aussi sur un projet vieux de quinze ans de contournement routier de la ville de Port de Bouc. Paysages et points de vues singuliers garantis.
De Martigues à Fos-sur-MerDe Martigues à Fos-sur-MerDe Martigues à Fos-sur-MerDe Martigues à Fos-sur-MerDe Martigues à Fos-sur-MerDe Martigues à Fos-sur-Mer
de Martigues à Saint-Mitre « Les Ressources du Paysage »
Fabrice Frigout, est paysagiste et concepteur de promenades urbaines. Sa promenade proposée après quelques jours d’exploration permis de parcourir le littoral, entre le Jardin archéologique de Tholon, au sud du Tétrodon et du Cercle de Voile, vers les reliefs boisés des reliefs de Saint-Mitre.
Cette promenade proposait aux participants d’appréhender le paysage grâce aux outils du paysagiste : l’arpentage, la mesure, le relevé, le dessin… chercher à comprendre comment le socle minéral accueille l’eau, la végétation, quelles libertés de circuler ou d’habiter sont laissées aux humains comme aux éléments naturels. Une promenade d’une douzaine de kilomètre aller / retour.
Du Tétrodon jusqu’à Loubière (Saint Mitre les Ramparts) aller retourImage : C.Galatry 2023Image : C.Galatry 2023
Je m’intéresse depuis longtemps aux endroits portants, par leur géographie particulière, les stigmates du déséquilibre que nous avons instauré dans les écosystèmes. Dans ces lieux où se confrontent souvent des milieux naturels spectaculaires, des industries phénoménales, et la vie humaine dans toutes ses dimensions, je cherche les prémices et les signes de reconstruction d’une relation apaisée des humains avec leur habitat. L’étang de Berre, la Crau (seule steppe d’Europe occidentale), les paysages de mon enfance, sont au cœur de mes préoccupations en tant qu’artiste attachée à rendre visibles et sensibles ces problématiques. Je souhaite initier un travail de recensement des petites plantes présentes dans les interstices de la cité, entre les bords de l’étang et les bords des routes, créer un herbier d’échantillons et de dessins, géolocalisés, comme stations d’un cheminement possible sur les traces du sauvage du cœur même de la ville et jusque dans la Crau, passant de l’humide au sec, de l’urbain au campagnard, de l’étang aux canaux.
Virginie ROCHETTI est diplômée de l’ENSAD de Paris, et formée dans l’atelier de Richard Peduzzi pendant 4 ans, j’ai, en tant que scénographe toujours mélangé les techniques au sein de créations de groupes pour parler du monde, de nos relations les uns avec les autres, avec les autres vivants. De la vidéo à l’installation scénique, j’ai travaillé pendant 15 ans avec Jacques Rebotier dans la compagnie voQue à créer des spectacles/liens, des mélanges improbables entre musique, poésie, cirque, danse, participation du public, visites bizarres et lieux étonnants (catacombes de Paris, dessous du pont Louis Philippe, petite ceinture, Flèche d’Or, la Ferme du bonheur de Nanterre, mais aussi au Théâtre National de Strasbourg, au Théâtre des Amandiers de Nanterre, au Théâtre National de Chaillot, à l’IRCAM, au Centre Pompidou de Paris, à la Friche de la Belle de Mai, au TGP de Saint Denis, à la Chartreuse de Villeneuve les Avignons etc…) Ce travail de spectacle/visites s’accompagnait toujours de rencontres, d’ateliers, de partage avec les différents publics. […] Du mapping/VJing vidéo à la broderie numérique et aux installations plastiques, mes pratiques sont aussi diverses que mes curiosités et que le monde multiple qui m’entoure. Les thèmes climatiques et les nouveaux paradigmes du vivant liés à une forte conscience des enjeux sociaux tels que pensés entre autres par Donna Haraway, Bernard Stiegler ou Vinciane Desprets sont au centre des mes projets.
Le fantasme de disparaître serait très fréquent, le passage à l’acte s’expliquerait selon certains psychanalystes par la chute de l’idéal du moi, d’autres pensent que ce serait lié à la difficulté à établir la bonne distance avec les autres. Par ailleurs, la loi est formelle : tout majeur est libre d’aller et venir à sa guise, et, s’il le souhaite, de rompre radicalement avec ses proches. On l’appelle le droit à l’oubli. Chaque année, en France, des milliers de personnes disparaissent volontairement pour renaître sous une autre identité. Au Japon, ce phénomène massif concerne jusqu’à cent mille personnes par an. On les appelle les évaporés. Des entreprises se sont même développées pour organiser, en toute conscience, cette escapade très souvent nocturne qui porte le nom de ‘Yonige. How to Disappear Completely and Never Be Found’, son versant américain, fait référence au titre d’un guide écrit par Doug Richmond, en1985, qui recèle de nombreux conseils pour planifier sa propre disparition. On dit des anciens disparus qu’un jour ils ont éprouvé le besoin irrépressible de partir, un acte ni réfléchi ni prémédité, qu’ils agissent sous le coup de la pulsion, qui annihile la réflexion. Soudain, ils ne vivent plus que dans l’instant présent, ce qui rend le passage à l’acte possible. Ils n’ont alors que cette solution : s’échapper.
« Emilie Allais fabrique des images dont l’aura semble provenir de ce temps-là, d’une sorte d’antériorité définitive. Ses séquences photographiques, dont le substrat documentaire est issu du jeu des enfants entre eux, capturent cette part de fiction qui hante le moindre geste enfantin pris dans le faisceau du jeu. Elle creuse le sillon du conte, non comme narration mais comme point de vue. Elle regarde avec les yeux du conte. » Boris Nicot, octobre 2019
Ce court film sensoriel réalisé sur le littoral de l’Étang de Berre lors d’une résidence au Tétrodon de Martigues s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche post-doctorale en anthropologie audio-visuelle intitulé : « ECOS : Observation sensible des paysages pollués ». ECOS est un projet de la Fabrique des écritures ethnographiques (CNRS / CNE) et vise à étudier les interactions sociales et les pressions entre les humains et les autres mondes vivants dans un environnement pollué et affecté par le changement climatique. L’invitation de l’Association par ce passage, infranchi à faire une résidence artistique/travail de terrain au Tétrodon au bord de l’Étang de Berre a été ma première rencontre avec le territoire. Au cours de 3 résidences d’une semaine, j’ai eu l’occasion d’enregistrer des sons et des images du paysage en perpétuelle transformation de l’Étang ainsi que de ses usages par les humains et les non-humains. Liaisons lagunaires représente une forme de carnet de notes qui donne une trace de cette expérience.
Le travail de terrain, les tournages, les enregistrements, les interviews, les photographies et le montage se poursuit et intègre de nombreux autres aspects et rencontres avec le territoire et ses habitants. Au cours des deux prochaines années, le projet de recherche ECOS explorera une approche multimodale des perceptions des populations affectées par ces contextes de perturbations environnementales visibles ou invisibles.
Une vidéo de 2mn, de Jeff SILVA 2023
Jeff Silva est un réalisateur, photographe et ethnographe américain, originaire de Boston, Associé de longue date au laboratoire d’ethnographie sensorielle de l’université de Harvard, Le travail de Jeff se concentre souvent sur les thèmes du déplacement et de la fragilité, en s’attachant à documenter de manière humaniste les populations, les individus, les systèmes et les écologies à risque. Il a focalisé ses recherches ethnographiques et artistiques sur les Balkans (1999-2015) et plus récemment sur le Sud de la France grâce à des résidences à la Fondation Camargo (2016 et 2020) et à l’IMéRA (2018). De nombreux projets, dont Là où la terre (2018), Linefork (2016), Ivan & Ivana (2011) et Balkan Rhapsodies (2008) ont été exposés dans des festivals et des musées à l’échelle internationale : Visions du Réel, Doclisboa, Quinzaine des documentaires au MoMA, La Viennale et BAFICI.
Différents liens sur le travail actuel de Jeff SILVA :
Trek nocturne de 35 km – Port Saint Louis du Rhône / Gare de Fos-sur-Mer
Juin 2020 Cette longue balade nous a permis de traverser différents paysages industrialo-portuaires et révéler dans la nuit ces fameuses lumières de raffineries de notre aire carbonée, dans une zone qui pourrait accueillir une circulation autre que la voiture ou le transport de marchandises. Nous avons emprunté des zones naturelles protégées, et coupé quelques voies rapides (2 à 3) avec nécessité d’être vigilant dans ces moments. Longueur du trek : au final environ 36 km . Un parcours de plus de 7 heures de marche, entrecoupé de pauses (photographiques notamment) et d’un bivouac de deux heures sous le ciel étoilé de la Crau mais avec cette nuit là un mistral assez fort et une nuit fraîche. Arrivée aux alentours de 6h30 avec un petit déjeuné pris à la boulangerie du carrefour des Valins de Fos., avant d’aller chercher les voitures avec les deux derniers km jusqu’à la gare de Fos.
Carte du GPMM Zone de la ZIF (Zone Industrielle de Fos)
Balades 2019
De Rassuen à Port-Saint-Louis
Samedi 1er juin Durant deux journées nous vous proposons de réaliser un rêve, une traversée du Golfe de Fos dans sa grande longueur. Partir des reliefs mouvementés de l’Ouest Berre au sud d’Istres depuis le GR2013, pour rejoindre la Crau en franchissant la marche de la Fanfarigoule. Puis dérouler dans nos pas les vastes étendues entre cheminées et portiques portuaires au lointain proche et la Camargue herbeuse du haut de la digue du Canal du Rhône à Fos. Découvrir le hameau abandonné du Relais. Pour enfin prendre le bac du Rhône à la lumière de fin d’après midi et rejoindre le camping de Salin de Giraud. Bac : 12€ aller-retour Camping.
Dimanche 2 juin Le lendemain reprise du bac afin de rejoindre la ville de Port Saint Louis sous un magnifique boisé le long du fleuve. Arrivée vers midi pour un pique nique festif avant de visiter cette ville au canal surdimensionnés du XIXe siècle et au quai un peu désuet du Rhône parcouru par quelques Suisses curieux de visiter le seul port qui les rattache à la mer. Enfin reprendre le car en direction de Port de Bouc et Marseille vers 16h. Pour les marseillais arrivée vers 18h30.Une première journée de longue balade + le lendemain avec un temps de trajet moindre. Prévoir pique-niques du samedi et dimanche midi. Samedi soir repas (à votre charge),et petit déjeuner offert par PCPI autour du bar du camping.
Samedi 4 mai. Une promenade de gare à gare, de Port de Bouc à Croix Sainte (Martigues) Lorsque le Golfe n’était pas encore Industrialo-portuaire… Une découverte inédite des Farots et autres mystères dans ce quotidien du Moyen- Àge, avec l’Historien Philippe RIGAUD. Nous découvrirons l’utilisation des brasiers entretenus jour et nuit de chaque points hauts, tours et collines entre Caronte et l’extrémité du Golfe de Fos… “Il faut attendre le document “fondateur” de 1302 pour reconnaitre l’existence en continu d’un système de transmissions linéaire tout au long du littoral provençal, une chaîne de signaux optiques depuis le cap de l’Espiguette en limite avec les terres royales de Languedoc jusqu’à La Turbie frontière avec le comté de Vintimille sous domination génoise.“ Pendant cette pérégrination de 8 km nous aurons le loisir de croquer les paysages en compagnie de l’Artiste plasticienne Aurore SALOMON. Pour cette balade nous vous invitons à vous munir d’un carnet de croquis ou dessins ainsi que d’un crayon.
Balades 2018
Novembre 2018 PCPI fort de ses explorations depuis 2009 et ensuite à partir de 2011 en relation avec le GR2013 souhaite porter ce projet de variante en créant des partenariats participatifs et notamment avec la commune de Fos-sur-Mer.Cette hypothèse de variante s’appuie sur plusieurs éléments dont un aspect historique. En effet PCPI fait le constat de l’importance qu’avait la route côtière avant l’arrivée de la ZIP entre Fos et Port St Louis. Cette route partagée par de nombreux habitants permettait la jouissance du trait côtier et la relation à la nature ‘plus ou moins vierge’ des marais bordant ce golfe de Fos. Cette route offrait la possibilité de rejoindre aisément la plage Napoléon. Avec la création des darses cette route disparue ne peux plus renaitre en l’état, mais Il nous semble (l’association PCPI) à partir de différents constats qu’un chemin autres que les flux routiers (le train ici n’est que marchand) doit pouvoir trouver sa place, afin que marcheurs mais aussi dans le cas d’une installation plus lourde usagers à vélo, puisse rejoindre d’une part Port St Louis et sa plage Napoléon, ou avoir la possibilité de rejoindre Arles par la ViaRhôna qui chemine à travers la Camargues via Mas Thibert. Ce chemin ainsi créé deviendrait de fait Métropolitain depuis Marseille jusqu’à Arles via le GR2013 et la ViaRhôna. Il offrirait une découverte de la nature camarguaise, avec cette complexité des paysages mêlant industries et marais. Une façon aussi pour le citoyen de se ré-approprier le Golfe de Fos et son histoire récente.
Traversé de la longue zone du Marais du Coucou grâce à la ligne de pipe-lines. Crédit : Christophe Galatry
Balades 2017
Promenade dans le cadre de l’expo Sauf…(territoires) à la galerie DEUX Autour du chenal de Caronte à Martigues
Octobre 17 Nous proposons une balade à la découverte du Chenal de Caronte ’d’une rive à l’autre’, points de vues croisés. Une tranche d’histoire industrialo-portuaire centenaire, mêlé d’un rêve constantinois. Au cour de cette balade nous découvrirons ce lien entre Étang de Berre et Golfe de Fos en constant changement depuis plusieurs siècles.
Depuis la gare de Martigues, nous gravirons le Gros Mourre point culminant de la rive sud du chenal et sa table d’orientation, avant de rejoindre son point opposé sur le Campeu, en passant par le pont mobile de Martigues.
Image crédit : Christophe Galatry
#Variante 02 Fos-sur-Mer / Port-St-Louis Deuxième partie : le long du Rhône jusqu’à Port-Saint-Louis
Juin 17 À partir de l’écluse de l’Eysselle du canal du Rhône au port de Fos-sur-Mer nous raccrochons la ViaRhona jusqu’au niveau du Rhône pour ensuite longer le fleuve le long de la forêt en croisant le Mas du bois François. Nous terminons sur PSL en poussant jusqu’au bout de la darse 3 et sa magnifique vue sur le golfe. soit une petite douzaine de km
Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, la Médiathèque de Fos-sur-Mer organise une semaine de rencontre sur la question de l’eau dans sa biodiversité.
Juin 2017 Les Coussouls
Daniel MOUTET, et Marc DEL CORSO, responsable mission écologie à la Métropole. Charlotte ALCAZAR, chargée de mission auprès du SYMCRAU, pour le contrat de nappe.
Découverte des Coussouls de Crau Vaste plaine qui s’étend entre Arles et Fos-sur-Mer, la Crau était autrefois le lit de la Durance. Aujourd’hui, industries, vergers et troupeaux de moutons cohabitent sur ce territoire, sous lequel circule une nappe phréatique. Cette visite en autocar permettra de comprendre comment l’eau souterraine circule, d’évoquer les effets de l’industrialisation sur cette nappe et de s’interroger sur les moyens de préserver la qualité de cette eau.
Fos-sur-Mer De la Marronède au Cavaou
Avec : Thierry MOSCAT, responsable de la gestion des Salins de Fos-sur-Mer et Daniel MOUTET, militant défenseur du littoral du Golfe de Fos
Partager deux milieux aquatiques proches qui sont soumis, depuis l’implantation du complexe industrialo-portuaire, à des tensions plus ou moins fortes. Dans ce contexte, comment préserver ce patrimoine marin et salin ? Comment envisager la question de l’eau dans sa biodiversité ?
Crédit : Christophe Galatry
Mai 2017 À partir du canal franchi par le barrage antisel nous longeons ledit canal au niveau de la base des éoliennes en marchant sur un talus permettant une vision avec d’un côté la Camargue des Mas, de l’autre les industries du Golfe. Nous terminons sur PSL en longeant le Rhône au niveau du Bois François en empruntant la nouvelle ViaRhona afin de franchir le canal du Rhône à Fos.
Sur les traces de l’ancienne route de Fos à Post-St-Louis
Avril 2017 Jeux de piste entre darses I et II avant l’arrivée du complexe industrialo-portuaire entre 1969 et 1975. Une route doublée en partie par un canal, reliait les deux villes en passant au plus près de la mer, qui traverse de vastes étendues de marais. Nous explorons les dernières traces de cette route en imaginant des paysages aujourd’hui disparus.
Nina Almberg est autrice et réalisatrice de documentaires pour la radio, en particulier pour Arte Radio, la RTS et France Culture. Elle a également écrit une série de fictions pour Arte Radio, Per comme personne (2019) ainsi que deux récits publiés aux éditions Hors d’atteinte : La Dernière Amazone (2021) et Pour Suzanne (2023). En avril 2023 paraîtra une bande dessinée retraçant la vie de Mario Marret, en attendant, dans les prochaines années, un livre sur ce fameux bateau de la liberté. Elle anime également des ateliers d’initiation au son et à la radio auprès de publics jeunes.
Par ce projet d’écriture, Nina Almberg retrace un épisode de l’histoire de Mario Marret. Militant anarchiste, résistant, explorateur, engagé dans tous les combats de son époque, qui décide de construire, chez lui, à Rustrel, le bateau de la liberté. Ce bateau infirmerie était censé partir en Guinée-Bissau, dont les habitants luttent pour l’indépendance de leur pays. Or, une fois la construction du bateau terminée, nous sommes en 1972, l’indépendance est sur le point d’être gagnée, et Mario ne sait même pas si le bateau pourra flotter.
Intervention publique de Nina Almberg lors de son invitation à la Médiathèque Louis Aragon de Martigues.