Programme balades PCPI 2024

Programme 2024

La Crau février 2024 ©C.Galatry

Inscriptions ouvertes  (contribution de 10€ la promenade, sauf  si vous avez souscris à la cotisation annuelle donnant droit à l’ensemble des promenades). Programme complet à venir.
Seule l’inscription à la balade ‘Aussi loin que porte notre regard‘ nuit du 22 – 23 juin, est ouverte.



Les mas de la Crau humide
Avec Marc Del CORSO, géographe
Dimanche 21 Avril

De mas en mas



Istres, lumières nocturnes au dessus de l’Étang de Berre. En compagnie de Christophe GALATRY
Avec un atelier dessins animé par Sébastien MARIAT

Aussi loin que porte notre regard

Nuit du 22 – 23 Juin



Crassier d’ArcelorMittal
Avec Alexandre Gatineau, responsable environnement d’ArcelorMittal
Dimanche 8 septembre

Montagne et matériaux


Discontinuité de bords d’étang
Vitrolles

Gare de Vitrolles à gare de Rognac
Avec Xavier MOIROUX, économiste à l’AGAM
Dimanche 21 Mai

Près de 30 ans après les premiers projets de sentiers longeant les bords de l’Étang de Berre, il est toujours impossible sur plusieurs des communes le bordant, de circuler à pieds ou en vélo dans une continuité de passage. C’est afin d’éprouver cette difficulté et d’en souligner la déficience que nous vous proposons de partager en groupe ce parcours dans un moment estival.
9,7 km.


Pour accéder directement à notre adhésion
sur HelloAsso :



Résidences au Tétrodon saison 2024 :

Nous communiquerons dès février 2024 en détails les rendez-vous résidences du Tétrodon.

Vous pouvez retrouver les précédentes résidences durant une année entre
2021 et 2023 sur notre site web : passage-infranchi.org


Promenades PCPI 2023

Golfe de Fos-sur-Mer septembre 2011 ©C.Galatry

Anniversaire 2013 – 2023

En cette année 2023, l’association souhaitait célébrer ses dix années de balades publiques d’est en ouest depuis les rives de l’Étang de Berre jusqu’à Port-Saint-Louis-du-Rhône en passant au nord par Istres, St Chamas ou St Martin de Crau.
En marchant et revenant sur certaines de nos premières balades.
Aussi d’avril à novembre, nous avons partagé une série de six promenades, en compagnie sur chacune d’elles de connaisseurs.
Et emmenées par des artistes marcheurs en résidence au Tétrodon de Martigues à partir de mai prochain.

L’association reçoit un budget limité pour les résidences Tétrodon, nous sollicitons donc une participation de chacun pour ce cycle 2023.
Vous pouvez toujours souscrire (voir ci-dessous) à l’ensemble des promenades 2024 dès maintenant.

Toutes nos promenades sont à retrouver en détail sur notre blog : Sauf…(territoires)

Les Ressources du Paysage – 4 novembre

La promenade conçue par Fabrice FRIGOUT* après quelques jours d’explorations depuis le Tétrodon, offre un parcours littoral, entre le Jardin archéologique de Tholon, au sud du Tétrodon et du Cercle de Voile, et les reliefs boisés de Saint-Mitre.

Les participants appréhendent le paysage grâce aux outils du paysagiste : l’arpentage, la mesure, le relevé, le dessin…  de chercher à comprendre comment le socle minéral accueille l’eau, la végétation, quelles libertés de circuler ou d’habiter sont laissées aux humains comme aux éléments naturels. Promenade en boucle de 12km.

*Fabrice FRIGOUT, paysagiste et concepteur de promenades urbaines


Des bassines naturelles – 1er octobre

En marchant à partir de la gare de Fos-sur-Mer, avec Mar DEL CORSO*, nous avons suivie une ligne de crête offrant des vues prolongées de part et d’autre des étangs fosséens, permettant de comprendre cet environnement travaillé depuis des temps anciens par différents climats. Comment ces ‘bassines’ naturelles sont utilisé par l’industrie environnante et jouent-elles le rôle de zones humides. Nous terminerons cette balade à la gare de Rassuen. Promenade de 11km.

*Marc DEL CORSO, est géologue, et Conservateur du patrimoine à la Métropole marseillaise.


Rassuen – Ancien Salin. Histoire d’un étang… – 17 septembre

L’histoire de ce salin est complétement lié à celle de l’usine du même nom qui le borde. Abandonné depuis longtemps, il est aussi lié aux étangs de Lavalduc et d’Engrenier. Pourquoi et comment ce petit bassin artificiel est devenu un espace de plus en plus ‘naturel’, contribuant à en faire une zone humide, maintenant menacé par la sécheresse. Cette balade offre un avant à la proposition de Marc Del Corso sur des bassines naturelles à l’ouest de l’Étang de Berre. Balade de 4km en boucle.


Or noir, or bleu – 24 juin

Départ vers 19h30 de la MJC de Martigues dans le quartier Jonquière en empruntant le GR13 qui s’engage vers les hauts de ce quartier en limite de la ville.

La lecture de paysages la nuit est une expérience toujours singulière, c’est ce qu’a proposé PCPI en s’installant en hauteur face à l’Étang de Berre l’est d’autant plus par effet miroir. À cette hauteur d’images, l’enjeu serait d’apprécier par inversion des valeurs ce que représente cette lagune plutôt bleue, et noire la nuit, par contraste avec notre présence humaine, nos activités, leurs lumières de villes et sites industriels, marquées par la pétrochimie. Ainsi questionner notre regard et notre écoute nocturne. Philippe AUTRIC* nous parlera de son rapport à l’or noir (le pétrole) et à l’or bleu (l’eau). Balade aller / retour de 7km

*Artiste visuel, Philippe AUTRIC, travaille depuis plusieurs années sur un projet autour de l’étang de Berre appelé SHORE (www.shore.land)

Montée sur la plaine d’Éscourillon (Images : C.Galatry)

Or noir, or bleu sur Sauf…(territoires)


En zone shanghaïée – 3 juin

Depuis la plage Olga à Port-Saint-Louis-du-Rhône, nous longeons la darse III à partir du port céréalier avant de rejoindre et traverser dans une seconde partie la partie nord du marais en amont de cette darse, et toucher la plate-forme Géodis au bord de la D268. La rue de Shanghaïe.

Selon une pratique courante sur la côte ouest américaine de la fin du XIXe au début du XXe siècle, être « shanghaïée » se disait du matelot qu’on avait suffisamment saoulé pour qu’il embarque à son insu, complétant un équipage à destination des ports d’Asie. Avec le Rond-point de l’Asie pour épicentre, longeant l’avenue de Shanghai et ses plateformes logistiques, cette dérive nous fera tituber dans la partie la plus orientale du Plan du Bourg jusqu’à la frange irrégulière de la Darse 3. Pour accompagner le philosophe Matthieu Duperrex* en ce sol incertain, il y aura les cinéastes Hélène Robert et Jeremy Perrin. Balade de 7,5km

*Matthieu Duperrex est maître de conférence en sciences humaines à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille. Son dernier livre s’intitule La rivière et le bulldozer (Paris, Premier Parallèle, 2022).

En zone shangaïée sur Sauf…(territoires)


Limite / sans limites péri-urbaines – 30 avril

Relier l’Étang de Berre au Golfe de Fos par les limites des villes de Martigues à Fos-sur-Mer. Comprendre les territoires à travers leurs étalements urbains

Cette traversée entre l’Étang de Berre et le Golfe de Fos nous permets de comprendre comment la ville s’organise dans ses limites et grignote peu à peu les espaces agricoles ou ‘naturels’ dans son étalement. Et comment elle distribue ou confine des espaces dédiés. Nous marchons aussi sur un projet vieux de quinze ans de contournement routier de la ville de Port de Bouc. Paysages et points de vues singuliers garantis.

Limites / sans limites sur Sauf…(territoires)



Promenades 2020 – 2017

Trek nocturne de 35 km – Port Saint Louis du Rhône / Gare de Fos-sur-Mer

Juin 2020
Cette longue balade nous a permis de traverser différents paysages industrialo-portuaires et révéler dans la nuit ces fameuses lumières de raffineries de notre aire carbonée, dans une zone qui pourrait accueillir une circulation autre que la voiture ou le transport de marchandises. Nous avons emprunté des zones naturelles protégées, et coupé quelques voies rapides (2 à 3) avec nécessité d’être vigilant dans ces moments.
Longueur du trek : au final environ 36 km . Un parcours de plus de 7 heures de marche, entrecoupé de pauses (photographiques notamment) et d’un bivouac de deux heures sous le ciel étoilé de la Crau mais avec cette nuit là un mistral assez fort et une nuit fraîche. Arrivée aux alentours de 6h30 avec un petit déjeuné pris à la boulangerie du carrefour des Valins de Fos., avant d’aller chercher les voitures avec les deux derniers km jusqu’à la gare de Fos.

Carte du GPMM Zone de la ZIF (Zone Industrielle de Fos)

De Rassuen à Port-Saint-Louis

Samedi 1er juin
Durant deux journées nous vous proposons de réaliser un rêve, une traversée du Golfe de Fos dans sa grande longueur.
Partir des reliefs mouvementés de l’Ouest Berre au sud d’Istres depuis le GR2013, pour rejoindre la Crau en franchissant la marche de la Fanfarigoule. Puis dérouler dans nos pas les vastes étendues entre cheminées et portiques portuaires au lointain proche et la Camargue herbeuse du haut de la digue du Canal du Rhône à Fos. Découvrir le hameau abandonné du Relais. Pour enfin prendre le bac du Rhône à la lumière de fin d’après midi et rejoindre le camping de Salin de Giraud. Bac : 12€ aller-retour Camping.

Dimanche 2 juin
Le lendemain reprise du bac afin de rejoindre la ville de Port Saint Louis sous un magnifique boisé le long du fleuve. Arrivée vers midi pour un pique nique festif avant de visiter cette ville au canal surdimensionnés du XIXe siècle et au quai un peu désuet du Rhône parcouru par quelques Suisses curieux de visiter le seul port qui les rattache à la mer. Enfin reprendre le car en direction de Port de Bouc et Marseille vers 16h. Pour les marseillais arrivée vers 18h30.Une première journée de longue balade + le lendemain avec un temps de trajet moindre. Prévoir pique-niques du samedi et dimanche midi. Samedi soir repas (à votre charge),et petit déjeuner offert par PCPI autour du bar du camping.

Samedi 4 mai.
Une promenade de gare à gare, de Port de Bouc à Croix Sainte (Martigues)
Lorsque le Golfe n’était pas encore Industrialo-portuaire…             Une découverte inédite des Farots et autres mystères dans ce quotidien du Moyen- Àge, avec l’Historien Philippe RIGAUD. Nous découvrirons l’utilisation des brasiers entretenus  jour et nuit de chaque points hauts, tours et collines entre Caronte et l’extrémité du Golfe de Fos…
“Il faut attendre le document “fondateur” de 1302 pour reconnaitre  l’existence en continu d’un système de transmissions linéaire tout au long du littoral provençal, une chaîne de signaux optiques depuis le cap de l’Espiguette en limite avec les terres royales de Languedoc jusqu’à La Turbie frontière avec le comté de Vintimille sous domination génoise.“
Pendant cette pérégrination de 8 km nous aurons le loisir de croquer les paysages en compagnie de l’Artiste plasticienne Aurore SALOMON. Pour cette balade nous vous invitons à vous munir d’un carnet de croquis ou dessins ainsi que d’un crayon.


Novembre 2018
PCPI fort de ses explorations depuis 2009 et ensuite à partir de 2011 en relation avec le GR2013 souhaite porter ce projet de variante en créant des partenariats participatifs et notamment avec la commune de Fos-sur-Mer.Cette hypothèse de variante s’appuie sur plusieurs éléments dont un aspect historique. En effet PCPI fait le constat de l’importance qu’avait la route côtière avant l’arrivée de la ZIP entre Fos et Port St Louis.
Cette route partagée par de nombreux habitants permettait la jouissance du trait côtier et la relation à la nature ‘plus ou moins vierge’ des marais bordant ce golfe de Fos. Cette route offrait la possibilité de rejoindre aisément la plage Napoléon.
Avec la création des darses cette route disparue ne peux plus renaitre en l’état, mais Il nous semble (l’association PCPI) à partir de différents constats qu’un chemin autres que les flux routiers (le train ici n’est que marchand) doit pouvoir trouver sa place, afin que marcheurs mais aussi dans le cas d’une installation plus lourde usagers à vélo, puisse rejoindre d’une part Port St Louis et sa plage Napoléon, ou avoir la possibilité de rejoindre Arles par la ViaRhôna qui chemine à travers la Camargues via Mas Thibert.
Ce chemin ainsi créé deviendrait de fait Métropolitain depuis Marseille jusqu’à Arles via le GR2013 et la ViaRhôna. Il offrirait une découverte de la nature camarguaise, avec cette complexité des paysages mêlant industries et marais. Une façon aussi pour le citoyen de se ré-approprier le Golfe de Fos et son histoire récente.

Traversé de la longue zone du Marais du Coucou grâce à la ligne de pipe-lines.
Crédit : Christophe Galatry

Promenade dans le cadre de l’expo Sauf…(territoires) à la galerie DEUX
Autour du chenal de Caronte à Martigues

Octobre 17
Nous proposons une balade à la découverte du Chenal de Caronte ’d’une rive à l’autre’, points de vues croisés.
Une tranche d’histoire industrialo-portuaire centenaire, mêlé d’un rêve constantinois.
Au cour de cette balade nous découvrirons ce lien entre Étang de Berre et Golfe de Fos en constant changement depuis plusieurs siècles.

Depuis la gare de Martigues, nous gravirons le Gros Mourre point culminant de la rive sud du chenal et sa table d’orientation, avant de rejoindre son point opposé sur le Campeu, en passant par le pont mobile de Martigues.

Image crédit : Christophe Galatry

#Variante 02 Fos-sur-Mer / Port-St-Louis
Deuxième partie : le long du Rhône jusqu’à Port-Saint-Louis

Juin 17
À partir de l’écluse de l’Eysselle du canal du Rhône au port de Fos-sur-Mer nous raccrochons la ViaRhona jusqu’au niveau du Rhône pour ensuite longer le fleuve le long de la forêt en croisant le Mas du bois François.
Nous terminons sur PSL en poussant jusqu’au bout de la darse 3 et sa magnifique vue sur le golfe.
soit une petite douzaine de km


Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, la Médiathèque de Fos-sur-Mer organise une semaine de rencontre sur la question de l’eau dans sa biodiversité.

Juin 2017
Les Coussouls

Daniel MOUTET, et Marc DEL CORSO, responsable mission écologie à la Métropole.
Charlotte ALCAZAR, chargée de mission auprès du SYMCRAU, pour le contrat de nappe.

Découverte des Coussouls de Crau Vaste plaine qui s’étend entre Arles et Fos-sur-Mer, la Crau était autrefois le lit de la Durance.
Aujourd’hui, industries, vergers et troupeaux de moutons cohabitent sur ce territoire, sous lequel circule une nappe phréatique.
Cette visite en autocar permettra de comprendre comment l’eau souterraine circule, d’évoquer les effets de l’industrialisation sur cette nappe et de s’interroger sur les moyens de préserver la qualité de cette eau.

Fos-sur-Mer
De la Marronède au Cavaou

Avec : Thierry MOSCAT, responsable de la gestion des Salins de Fos-sur-Mer
et Daniel MOUTET, militant défenseur du littoral du Golfe de Fos

Partager deux milieux aquatiques proches qui sont soumis, depuis l’implantation du complexe industrialo-portuaire, à des tensions plus ou moins fortes.
Dans ce contexte, comment préserver ce patrimoine marin et salin ? Comment envisager la question de l’eau dans sa biodiversité ?

Crédit : Christophe Galatry

Mai 2017
À partir du canal franchi par le barrage antisel nous longeons ledit canal au niveau de la base des éoliennes en marchant sur un talus permettant une vision avec d’un côté
la Camargue des Mas, de l’autre les industries du Golfe. Nous terminons sur PSL en longeant le Rhône au niveau du Bois François en empruntant la nouvelle ViaRhona afin de franchir le canal du Rhône à Fos.


Sur les traces de l’ancienne route de Fos à Post-St-Louis

Avril 2017
Jeux de piste entre darses I et II avant l’arrivée du complexe industrialo-portuaire entre 1969 et 1975. Une route doublée en partie par un canal, reliait les deux villes en passant au plus près de la mer, qui traverse de vastes étendues de marais.
Nous explorons les dernières traces de cette route en imaginant des paysages aujourd’hui disparus.

Carte retouchée Crédit : C.Galatry

Octobre 2022 (Cycle Du marais à l’acier…et après ?)


Jeff SILVA

Liaisons lagunaires

Ce court film sensoriel réalisé sur le littoral de l’Étang de Berre lors d’une résidence au Tétrodon de Martigues s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche post-doctorale en anthropologie audio-visuelle intitulé : « ECOS : Observation sensible des paysages pollués ». ECOS est un projet de la Fabrique des écritures ethnographiques (CNRS / CNE) et vise à étudier les interactions sociales et les pressions entre les humains et les autres mondes vivants dans un environnement pollué et affecté par le changement climatique. L’invitation de l’Association par ce passage, infranchi à faire une résidence artistique/travail de terrain au Tétrodon au bord de l’Étang de Berre a été ma première rencontre avec le territoire. Au cours de 3 résidences d’une semaine, j’ai eu l’occasion d’enregistrer des sons et des images du paysage en perpétuelle transformation de l’Étang ainsi que de ses usages par les humains et les non-humains. Liaisons lagunaires représente une forme de carnet de notes qui donne une trace de cette expérience.

Le travail de terrain, les tournages, les enregistrements, les interviews, les photographies et le montage se poursuit et intègre de nombreux autres aspects et rencontres avec le territoire et ses habitants. Au cours des deux prochaines années, le projet de recherche ECOS explorera une approche multimodale des perceptions des populations affectées par ces contextes de perturbations environnementales visibles ou invisibles.

Une vidéo de 2mn, de Jeff SILVA 2023

Jeff Silva est un réalisateur, photographe et ethnographe américain, originaire de Boston, Associé de longue date au laboratoire d’ethnographie sensorielle de l’université de Harvard, Le travail de Jeff se concentre souvent sur les thèmes du déplacement et de la fragilité, en s’attachant à documenter de manière humaniste les populations, les individus, les systèmes et les écologies à risque. Il a focalisé ses recherches ethnographiques et artistiques sur les Balkans (1999-2015) et plus récemment sur le Sud de la France grâce à des résidences à la Fondation Camargo (2016 et 2020) et à l’IMéRA (2018). De nombreux projets, dont Là où la terre (2018), Linefork (2016), Ivan & Ivana (2011) et Balkan Rhapsodies (2008) ont été exposés dans des festivals et des musées à l’échelle internationale : Visions du Réel, Doclisboa, Quinzaine des documentaires au MoMA, La Viennale et BAFICI.

Différents liens sur le travail actuel de Jeff SILVA :

Et aussi :

PROJECT ECOS

LA FÉE (LA FABRIQUE DES ÉCRITURES ETHNOGRAPHIQUES)

JUILLET 2022 (Cycle du marais à l’acier…et après ?)


Souad MANI

Suite 2022 de Plastigo

Résidence : Tétrodon juillet 2022 :
Souad MANI assisté de Romain PAPION
« Strates de l’incertitude » dans le cadre du projet Plastigo

Strates de l’incertitude, photographie numérique, Usine de Russuen, France. 2022.

Strates de l’incertitude, traces des résidences Plastigo – 2022.

Souad MANI

Souad Mani plasticienne trans-média, vit et travaille à Sousse, Tunisie. Elle noue depuis 2008 à travers son projet « Elle M’aime » sous le mode de la multiplication, du partage et de la pollinisation de son autoportrait des liens avec le vivant à travers le monde. Elle tente de voir dans quelle mesure il peut provoquer des relations fécondes et comment une photo de soi peut devenir un monde unique et multiple à la fois.Son travail artistique transdisciplinaire, processuel et collaboratif se déploie à travers des expériences techno-poétiques souvent évolutives.
 
Du land-art, de la vidéo au web-art en passant par la photographie et la visualisation des données, elle scrute les modalités des complexes devenirs de son autoportrait. Dans une approche géo-picturale et géo-relationnelle elle renouvelle les interrogations autour du statut de l’œuvre, de l’artiste et du spectateur à l’ère des intelligences collectives et des informations et cherche à donner des formes génératives à la présence de l’« être » dans son processus ramifié et généalogique.

Elle a exposé en Tunisie, en France, en Italie et en Grande-Bretagne. Elle intervient dans des espaces publics et s’approprie clandestinement et temporairement des territoires isolés en Tunisie et ailleurs.

Pour Le projet Plastigo et dans une approche à la fois scientifique et poétique Souad Mani a travaillée sur le territoire au Golfe de Fos à travers de multiple actions directes, en ligne et en différé.


Rappel du projet collectif PLASTIGO (2020 – 2022)

MAI – DÉCEMBRE 2021

Patrycja PLICH, artiste plasticienne (Poznan, Pologne) Souad MANI, artiste transmédia (Sousse, Tunisie), assisté de Romain PAPION, artiste technicien développement numérique (Nante, France) Christophe GALATRY, photographe, vidéaste (Marseille, France) Philippe AUTRIC, vidéaste (Marseille, France)
Projet : Plastigo

Résidences : Ville de Martigues juillet 2021 :
Patryjca PLICH
Christophe GALATRY
Romain PAPION

Patrycja PLICH 

Vit et travaille entre la Pologne et le sud de la France

Patrycja Plich est diplômée “Intermedia” de Université des arts de Poznań en 2016. Ses projets sont situés, assez justement, sur les jonctions des médias, en particulier là où cela lui permet d’exploiter la qualités et capacités uniques de la parole et rencontre directe avec le public. Ses entreprises sont mis dans l’environnement humain qui est soumis à une transformation matérielle et sémantique constante qui couvre plusieurs dimensions – de géopolitique à interspécifique. L’artiste a participé à de nombreuses expositions et festivals, notamment la biennale WRO Media Art (Wrocław, 2017), La Nuit de l’Instant (Marseille, France, 2017), Malte Festival (Poznań, 2016-2017), Potajemnie umiłowane idee (Galerie PBG, Poznań, 2016) ainsi que résidences d’art, telles que Serde Residency (Aizpute, Lettonie, 2017); ‘Désolé, nous n’avons pas de chambres disponibles’ (Uzhhorod, Ukraine, 2017). Récipiendaire de la bourse décerné par le ministre de la Culture et des Affaires nationales Heritage (2017), ainsi que Boursier artistique de Ville de Poznań (2019).


Genèse du projet Plastigo ici

Thème : Sur la question des sols en rapport à l’Anthropocène.
Programme de recherche artistique sur deux années développé par quatre artistes dont deux artistes étrangères invitées par l’association par ce passage, infranchi en résidence dans le Tétrodon.
Ce projet de recherche et d’installations s’appuie sur la relation directe entre objets performatifs artistiques et techniques, et leurs positionnement sur les lieux même de leur conception. Autrement dit interventions d’objets visibles dans des espaces extérieurs in situ.
Projet collaboratif, un quatrième artiste, Philippe AUTRIC, propose une installation vidéo révélatrice de représentations historiques et des risques industriels.
La situation géographique du dispositif spatio-temporel, se compose de trois « spots » répartis formant un triangle dont deux composent la base de celui-ci : entre le Golfe de Fos et l’Étang de Berre. Le sommet du triangle, le troisième spot se situe au nord, à Rassuen.
La partie installation se divise en deux éléments.
D’une part la forme subjective et physique traduite par la création de balises et fanions imprimés d’éléments graphiques, photographiques, ainsi que d’éléments récoltés sur place et transformés en autant de sculptures créés par Patrycja PLICH et Christophe GALATRY. Une visualisation verticale par drone complète une vision des installations. D’autre part la mise en place de dispositifs et d’outils de mesures de certains composants du sol et de l’air dont les signaux seront re-mixés et transformés en formes sensibles, le tout relayé à distance au cours de performances réalisées par Souad MANI assisté de Romain PAPION (développeur).
Chacun des trois spots développe ses propres interrogation.
Projet soutenu par la Ville de Martigues.

Différents drapeaux imprimés sur tissus et toiles
Patrycja Plich & Christophe Galatry
Hauteur 160cm largeur : 80cm
Planche de travail sur les installations des spots Patrycja Plich & Christophe Galatry

L’objet connecté MOTTY – imaginé en 2015 par Souad Mani et développé en 2018 par Romain Papion – qui a le rôle de capter des données météorologiques et de générer des bases de données. WUJUD active en temps réel Motty, archive et transforme des bases de données et les fait dialoguer et penser avec d’autres médiums.

Vidéo : ‘Cérémonie’ de Philippe Autric

PLASTIGO 2022 – PREMIÈRE RESTITUTION
Une Installation du projet à la Vitrine de la galerie Art-Cade sur une invitation du collectif DEUX Bis.

Exposition PLASTIGO Juillet – septembre 2022