Projet PCPI 2025-2030

Pour une voie douce pérenne de Marseille au Rhône


©C.Galatry

Un Chemin de L’Ouest Berre à Port-Saint-Louis du Rhône puis Arles par la ViaRhôna

PCPI fort de ses explorations depuis 2009 et ensuite à partir de 2011 en relation avec le GR2013 souhaite porter ce projet de variante en créant des partenariats participatifs et notamment avec la commune de Fos-sur-Mer.

Cette hypothèse de variante s’appuie sur plusieurs éléments dont un aspect historique.
En effet PCPI fait le constat de l’importance qu’avait la route côtière avant l’arrivée de la ZIP entre Fos et Port St Louis.
Cette route partagée par de nombreux habitants permettait la jouissance du trait côtier et la relation à la nature ‘plus ou moins vierge’ des marais bordant ce golfe de Fos.
Cette route offrait la possibilité de rejoindre aisément la plage Napoléon. Avec la création des darses cette route disparue ne peux plus renaitre en l’état, mais Il nous semble (l’association PCPI) à partir de différents constats qu’un chemin autres que les flux routiers (le train ici n’est que marchand) doit pouvoir trouver sa place, afin que marcheurs mais aussi dans le cas d’une installation plus lourde usagers à vélo, puisse rejoindre d’une part Port St Louis et sa plage Napoléon, ou avoir la possibilité de rejoindre Arles par la ViaRhôna qui chemine à travers la Camargues via Mas Thibert.
Ce chemin ainsi créé deviendrait de fait Métropolitain depuis Marseille jusqu’à Arles via le GR2013 et la ViaRhôna.
Il offrirait une découverte de la nature camarguaise, avec cette complexité des paysages mêlant industries et marais. Une façon aussi pour le citoyen de se ré-approprier le Golfe de Fos et son histoire récente.

Si nous déplions la carte IGN 30440T nous pouvons voir les zones qui pourraient faire l’objet d’une validation de la part du GPMM, à savoir, sur un tracé avec une branche partant du GR2013 à hauteur d’une part de Rassuen au nord est de la carte, et d’autres part une autre branche partant celle- ci à hauteur de la Mérindole au sud est toujours depuis le GR2013 :
Ces points devront faire l’objet de repérages afin de validations : Zone du Coussoul gare. Carrefour de la Fossette. Chemin de Gonon.
Route des pipes du Tonkin Raccordement avec la zone du Relais.
Ces différents points correspondent à deux hypothèses envisagées qui sont toutes deux à explorer afin dans mesurer leurs difficultés relatives à offrir un chemin viable :

  • 1. Par la Fossette, passage sur le chemin de Gonon pour rejoindre la route des pipes du Tonkin, puis longer l’embouchure de la Darse I au canal d’Arles à Bouc.
  • 2. Après la Fossette suivre de façon régulière la zone de pipes comprise entre la route D268 et la ligne de chemin de fer jusqu’au relais (canal d’Arles à Bouc).
    Une dernière hypothèse est à explorer en profitant des voies de chemin de fer au niveau de la gare Fos Coussoul sous la N568 ce qui ouvrirait un cheminement à travers l’entrelacs des bretelles routières de la Feuillane afin de rejoindre la route des pipes. (Mais peu probable compte tenue des barrières). PCPI se donne pour mission de parcourir l’ensemble de ces trajectoires et à confirmer ou infirmer celles-ci durant les prochains mois à la toute fin de faire un choix dans la concertation des différents acteurs sur site.

AVRIL 2025 (Cycle Du marais à l’acier…et après?)


Brigitte PALAGGI et Olivier DOMERG
Résidence du 29 mars au 13 avril

Premiers éléments de résidence pour l’auteur et sa compagne photographe que nous livrons ici en préambule à leurs extraits de séjour au Tétrodon qui paraîtront bientôt…

Introduction à l’étang : textes extraits de Onze tableaux sauvés du zoo (éd : l’Atelier de l’Agneau)

Le Jaï
Le Jaï
Tétrodon – hublot
La Mède Rocher des 3 frères

Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

Programme balades PCPI 2025

Programme 2025

La Crau février 2024 ©C.Galatry

Inscriptions ouvertes  (contribution de 10€ la promenade, sauf  si vous avez souscris à la cotisation annuelle donnant droit à l’ensemble des promenades). Programme complet à venir.


Rassuen / la Fossette / Rassuen
Avec la participation de la LPO (à confirmer)
et Xavier Moiroux, économiste,
sur les projets de la quatre voies Salon / Fos

Migrations et containers

Saint Martin de Crau, une boucle en bord de canaux
Là ou pourrait passer la ligne Haute tension pour alimenter la décarbonation des entreprises de Fos-sur-Mer

Zone à Haute tension


Les mas de la Crau humide
Avec Marc Del CORSO, géographe

De mas en mas



Sous condition de validation
Crassier d’ArcelorMittal
Avec Alexandre Gatineau, responsable environnement d’ArcelorMittal

Montagne et matériaux


Discontinuité de bords d’étang
Vitrolles

Gare de Vitrolles à gare de Rognac
Avec Xavier MOIROUX, économiste à l’AGAM
Dimanche 21 Mai

Près de 30 ans après les premiers projets de sentiers longeant les bords de l’Étang de Berre, il est toujours impossible sur plusieurs des communes le bordant, de circuler à pieds ou en vélo dans une continuité de passage. C’est afin d’éprouver cette difficulté et d’en souligner la déficience que nous vous proposons de partager en groupe ce parcours dans un moment estival.
9,7 km.




Résidences au Tétrodon saison 2025 :

Détails les rendez-vous résidences du Tétrodon.

Vous pouvez retrouver les précédentes résidences durant une année entre
2021 et 2024 sur notre site web : passage-infranchi.org


JANVIER 2025 (Invitation du Bureau des guides)

Fanny TAILLANDIER
écrivaine, romancière (Paris)


Depuis 2023 Le Bureau des guides du GR2013, le GIPREB, les universités de Montpellier et de Nîmes ainsi que l’IECP se sont associés pour mener une recherche action autour de la place du plastique dans l’étang de Berre.

Avec une recherche scientifique sur les microplastiques dans l’eau et les plages incluant un protocole de sciences participatives, une recherche sociologique et des recherches artistiques, la Laboratoire Plastique de Pamparigouste prolonge une expérience originale menée depuis 2019 autour de l’émergence d’un récit collectif de la résilience de l’étang.

En savoir plus sur le projet :

https://bureaudesguides-gr2013.fr/laboratoire-plastique

Pour la dernière année du programme, le Laboratoire Plastique accueillera en résidence l’écrivaine Fanny Taillandier. 

Autrice de romans basés sur des enquêtes territoriales (notamment DELTA, qui explore le delta du Rhône entre Camargue et zone industrialo-portuaire), elle sera invitée à plonger dans les récits de l’étang de Berre collectés au fil des divers voyages de Pamparigouste.

Résidence portée par le Bureau des guides dans le cadre du Laboratoire Plastique de Pamparigouste, en partenariat avec la Marelle et l’association PCPI.

Le laboratoire plastique est une recherche-action co-portée avec également le GIPREB, le laboratoire de Chrome de l’Université de Nîmes, L’institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions, l’INRAE Montpellier, en partenariat avec les communes, les associations et les bases nautiques riveraines.

Octobre 2023 et 2024 (Cycle Homelab)


Esther SALMONA

Résidence 19 au 27 octobre 2024

Quant à la lumière,

Le fait de revenir à la même période un an après, d’avoir une familiarité avec le lieu, a permis de reprendre les recherches et de les approfondir, de les affiner. Toutes les pratiques avancent de concert, se font échos, travaillent ensemble. Quelque chose se dessine toujours en lien avec ce qu’est la lumière et comment le Tétrodon, boîte aux ouvertures multiples, provoque et augmente le paysage duquel il fait partie, révélant sa nature d’objet qui articule plusieurs champs, en plus d’être une structure architecturale remarquable. »

Durant ces huit jours  il a été suivi plusieurs fils.
1 ) Avancée de la transformation du Tétrodon en camera obscura (qui avait commencé avec Viser en octobre 2023) : multiplication des orifices, jeu entre les orifices de la structure même et ceux ouverts dans les surfaces occultantes.
2) Images et vidéos des projections créées par ces orifices, soit sur surface mobile, soit sur les parois du Tétrodon même.
3) Continuation de la série « bouteille et lego » sur la terrasse en bois le matin sous forme de triptyques quotidien (Polaroïds).
4) Exploration des images prises à travers des filtres en verre (iphone et Polaroïds).
5) Travail de prise de vues en pola noir et blanc d’éléments agencés avec la structure du Tétrodon en extérieur.
5) Écriture d’un texte sur machine à écrire, en lien avec les phénomènes perçus tout le long de la semaine.
6) Travail sur le son avec la transmission en direct par streaming, de manière aléatoire dans la semaine (sons extérieurs et intérieurs au Tétrodon), avec un moment de performance / lecture le dimanche 27 durant une heure. 

2) structure et images et images et vidéos des projections créées par ces orifices, soit sur surface mobile, soit sur les parois du Tétrodon même.

_à l’arrière

©Esther Salmona 2024

_ en face

_grande vitre

©Esther Salmona 2024

3) Continuation de la série « bouteille et lego » sur la terrasse en bois le matin sous forme de triptyques quotidien (Polaroïds).

4) Exploration des images prises à travers des filtres en verre (iphone et Polaroïds).

5) Écriture d’un texte sur machine à écrire, en lien avec les phénomènes perçus tout le long de la semaine.

©Esther Salmona 2024


Résidence 11 au 25 octobre 2023

VISER
Le Tétrodon, module à destination de logement ouvrier se déplace, se transforme, fait peau neuve. Entre prototype et lieu d’expérimentation, la bascule s’opère.
VISER propose de faire du Tétrodon un appareil à vues, une machine optique, une lunette de visée, une camera obscura, un sténopé échelle 1/1.
À partir du module, de son espace intérieur, comment projeter le regard vers l’extérieur et inviter le paysage à l’intérieur. Qu’est-ce qui se joue à l’endroit même des ouvertures, avec le jeu et de déplacement des ombres et lumières, les projections, les reflets…
Une tension de surface, une membrane fait filtre, tamis, entre l’espace intérieur et l’espace extérieur : le paysage rentre, le regard sort. Autant de cadrages à inventer dans le mouvement du corps. Chaque espace, et partant chaque moment, chaque durée, peut devenir poste d’observation, de guet, d’affût, de lenteur.
Être dedans et regarder le dehors à partir de l’espace intérieur du Tétrodon. Viser.
Aussi, faire du module Tétrodon un point central, un axe, un moyeu, un pivot autour et à partir duquel circuler, explorer, tirer des lignes, parcourir les chemins possible, l’avoir toujours à vue, pour en faire apparaître le bassin versant. Le Tétrodon, un thalweg ?
Ces deux mouvement, en apparence opposés et symétriques, risquent, en faisant du Tétrodon leur cheville ouvrière, de renverser le paysage.

Atelier : repérage du BV (bassin versant). Milieu du temps de résidence.
Restitution : traverser le Tétrodon. Dernier jour de résidence.
Traces : un carnet des fenêtres. Une semaine après la résidence.

Installation dans le Tétrodon de l’artiste (©Esther Salmona)

Esther SALMONA est poétrice. Elle écrit sur ce que fait la perception au langage et à l’écriture. En avançant à partir du visage, de la voix, du corps, du paysage, des images, de leurs écarts, leurs silences ; à partir d’un je qui n’en est pas un, se déplaçant sans cesse : ajustements, focales, flous, précision, plans successifs, traversées par la bande. Parmi ses outils, filtres, leviers : la transduction, l’évidance1, la spectroralité2. Ses activités, ateliers, pratiques sonores et d’image, publications en revue papier et numériques 3, dans des ouvrages collectifs et de livres (Quads, les éditions précipitées 2012, Amenées, Éric Pesty éditeur, 2017) témoignent de cette recherche.
Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles depuis 2007 et organise des ateliers d’écriture en déplacement, dans des cadres et avec des publics hétérogènes.

1 https://remue.net/Esther-Salmona-evidance
2 https://spectroralites.blogspot.com
3 RoTor, KaZak, Revue Laura, D’ici là, Les cahiers de Benjy, Fond Commun, CCP, 17 secondes, fig., SILLO, Ce qui secret, PLI, l’Air Nu, Teste, Muscle, Chimères, C.O.I., Nioques…

Projet en cours :
PZ, station mobile d’écriture d’écoute, avec Acoustic Commons et
Locus Sonus.

Des mots et des sons, émission de juin 2021 sur Fréquence Mistral.
Article de Céline Minard sur Amenées dans Le Monde des Livres,
novembre 2017.

Fiche Esther Salmona, sur le site du cipM.

Le blog d’Esther Salmona à l’issue de sa résidence :
Quant à la lumière,


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

OCTOBRE 2024 (Cycle Du marais à l’acier…et après?)


Brigitte PALAGGI et Olivier DOMERG

Tétrodon 16 10 24

Résidence du 6 au 18 octobre
Travail préparatoire : octobre 2024 / Résidence de création : avril 2025

Tétrodon

BRIGITTE PALAGGI, photographe
Depuis une vingtaine d’années, mon travail s’est recentré sur une approche photographique du et des paysage(s), quelles que soient leur définition ou leur nature ; et notamment ceux d’Italie, des Alpes, des Ardennes, du Cantal ou du plateau de Millevaches, pour ne citer que quelques chantiers récents ; avec une prédilection pour les paysages naturels, sans pour autant négliger ceux urbains, semi-urbains ou intermédiaires, et, par exemple, les paysages vivaces et contrastés de ma région d’adoption.
En effet, résidant dans les Bouches-du-Rhône, j’ai investi, par exemple, depuis mon arrivée ici dans les années quatre-vingts, ceux de Marseille, Martigues, Arles, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc, et, bien sûr, le chenal de Caronte, l’étang de Berre et La Crau ; les arpentant et les parcourant plus souvent qu’à mon tour. J’y observe, d’année en année, la façon dont achoppent ou voisinent, situation géographique et pans de nature résiduelle, avec l’emprise impérieuse des activités industrielles et humaines.
Cette confrontation produit parfois de l’inouï, de troublants hiatus et des paradoxes de toute beauté, qu’il faut savoir saisir, jusque dans leur essence lacunaire et souvent éphémère. Sans doute, est-ce encore plus flagrant en ce qui concerne ces territoires qui portent depuis longtemps, en eux, les traces et stigmates de plusieurs industrialisations et mutations successives, venant frotter sur une garrigue, un arrière-plan collinaire, un damier de salins ou sur la respiration spatiale indéniable d’un chenal, d’un étang comme celui de Berre ou d’une façade maritime.
Cette confrontation influe, de facto, et à la longue, sur notre imaginaire et sur notre façon de voir et de photographier ; participant dès lors de notre manière de ressentir, de prendre part et d’expérimenter.

Martigues


OLIVIER DOMERG, écrivain &, poésagiste
BERRE AUX PETITS PIEDS
(poursuite & approfondissements)
Rien ne s’écrit sans préalable. Il faut être sur place, passer du temps, se fondre dans l’espace, aller et venir, prendre des notes, enquêter, accepter de ne rien comprendre parfois, aller et venir souvent, accepter aussi de ne rien savoir, d’être vierge de tout savoir quant aux lieux et aux choses, de s’en remettre totalement à cette ignorance qui est le point de départ le plus sûr, pour voir les choses comme pour la première fois, comme une succession de premières fois, et porter sur elles un oeil neuf.
Rien ne s’écrit sans désaxements, sans égarements et sans surprises ; mais aussi, sans observations renouvelées, sans saisies scrupuleuses, sans longues immersions et lentes contemplations. Pas d’autre méthode qu’arpenter un lieu, un territoire ou les pourtours d’un étang, en tout sens, qu’engranger des sensations et des situations, que creuser la question tant et tant, que prendre date.
Pas d’autre méthode qu’écrire les choses à leur contact, face à elles ou devant elles, ou encore, en leur sein. Pas d’autre solution qu’être dans un lieu pour écrire (sur) ce lieu ; qu’être dans le paysage pour écrire le paysage ; c’est-à-dire, qu’être traversé par eux, nourri et agi par eux. Cette résidence de création au Tétrodon me permettra d’approfondir un travail d’écriture sur un sujet très sensible, l’étang de Berre, pour lequel j’ai déjà écrit un premier texte (Berre aux petits pieds) ; sorte de premier chapitre d’un livre à venir, dont, profitant au mieux de la situation du Tétrodon, au bord de l’étang, et du temps et des moyens que nous octroie toute résidence, je pourrais en poursuivre l’écriture


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

SEPTEMBRE 2024 (Cycle Du marais à l’acier…et après?)


Mike BULLOCK

Résidence du 31 août au 7 septembre

“Éphémérosphères” sont des mondes sonores que nous ne pouvons pas voir ou entendre facilement sans médiation, et pourtant, c’est vital de comprendre ces sphères, car ils nous rappellent qu’il y a tellement de choses au-delà de nos sens.

Il est courant de qualifier l’enregistrement des sons naturels de « capture d’un son ». Écouter des éphémérosphères nous rappelle que nous ne capturons rien : dire « capturer » n’est que l’habitude du langage extractif, possessif et colonisateur. Vous ne faites pas sortir le son de l’air lorsqu’il passe. Ce que nous faisons lorsque nous enregistrons du son s’apparente davantage à un acte d’écriture.

Pensez aux limites poreuses de nos sens : les limites réelles de l’audition humaine diffèrent d’une personne à l’autre. Quelque chose que vous ne pouvez pas entendre ne disparaît pas parce qu’il n’est pas entendu par un humain. Il est plus important que jamais de prêter attention aux éphémérosphères, telles que l’activité de recherche d’écholocation des chauves-souris, car le monde naturel est plus que jamais confronté à la pression d’un monde humain toujours plus enclin à la violence et au gaspillage. Mike Bullock nov. 2024.

Autoportrait de Mike Bullock durant sa résidence au Tétrodon en 2024

Écouter l’étonnante composition de Mike Bullock , issue de sa résidence. Composition créée à partir de cet objet étrange qu’est la fonction sonore des chauves souris lors de leur déplacement dans l’espace.

Listen to Mike Bullock’s amazing composition from his residency. Composition created from this strange object that is the sound function of bats as they move through space.


Site web de Mike Bullock


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

Résidences au Tétrodon de Martigues


Résidences 2025

JANVIER (Invitation du Bureau des guides)

Fanny TAILLANDIER
écrivaine, romancière (Paris)


AVRIL (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Olivier DOMERG & Brigitte PALAGGI,
écrivain poète. Photographe (Martigues).
‘BERRE AUX PETITS PIEDS’
Étang de Berre : resserrer la focale paysagère
Sur O.DOMERG
Sur B.PALAGGI et O.DOMERG


MAI (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Marianne VILLIERE
plasticienne, performeuse (Nancy)
Site web de M.VILLIERE


JUIN (Cycle Homelab)

Adrien HEINZ
plasticien, (Paris)
Site web d’A.HEINZ


JUIN – JUILLET (Cycle Homelab)

Jean Gabriel LOPEZ
photographe, (Paris)
Site web de J.G.LOPEZ


Résidences 2024

AVRIL (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Christopher ALEXANDER
Artiste – plasticienne, performeuse et poète (Marseille)
‘L’adresse poétique : êtres-humains – êtres-oiseaux en Méditerranée’


AVRIL (Cycle Homelab)

Nicolas MÉMAIN
Urbaniste gonzo, artiste marcheur (Marseille)
‘L’Opérette martéguale suite’


MAI (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Sibylle DUBOC
artiste photographe. (Marseille)
`Les fossiles pétrochimiques du site d’Étang de Berre : une archéologie à rebours` suite


JUIN (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Camille GOUJON
Réalisatrice. (Marseille)
‘Bons baisers de l’Étang de Berre’


JUILLET (Cycle Homelab)

Pauliina SALMINEN
photographe et vidéaste. (Marseille)
‘Autofocus’


JUILLET (Olympiade culturelle)

Yan MADÉ
dessinateur. (Martigues)
‘Assis sur le quai de la BD’


SEPTEMBRE (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Mike BULLOCK
artiste sonore (Boston)
‘Éphémérosphères de…’


OCTOBRE (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Olivier DOMERG & Brigitte PALAGGI,
écrivain poète. Photographe (Martigues). (Martigues)
‘BERRE AUX PETITS PIEDS’
Étang de Berre : resserrer la focale paysagère


OCTOBRE (Cycle Homelab)

Esther SALMONA
artiste poétesse, performative. (Hautes-Alpes)
‘Quant à la lumière’



Résidences 2023

NOVEMBRE (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Fabrice FRIGOUT
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Fabrice FRIGOUT, artiste marcheur, paysagiste. (Toulouse)


OCTOBRE (Cycle Homelab)

Esther SALMONA
Projet : VISER
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Esther SALMONA, artiste plasticienne, poétesse. (Manosque)


OCTOBRE (Cycle Homelab)

Nicolas MÉMAIN
Projet : Écriture d’une opérette dans le Tétrodon (suite de 2021)
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Nicolas MÉMAIN, marcheur, et montreur d’ours en béton. (Marseille)


SEPT (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Sibylle DUBOC
Projet : “Les fossiles pétro-chimiques du site d’Étang de Berre
une archéologie à rebours”
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Sibylle DUBOC photographe plasticienne. (Marseille)


AOÛT (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Virginie ROCHETTI
Projet : Nourrir, nettoyer, habiter
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Virginie ROCHETTI artiste plasticienne. (Montreuil sous Bois)


AOÛT (Cycle Homelab)

Émilie ALLAIS
Projet : Disparition(s)
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Émilie ALLAIS artiste photographe plasticienne. (Marseille)


JUILLET (Cycle Homelab)

Pauliina SALMINEN, (Collectif Deux bis)
Projet :
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Pauliina SALMINEN artiste plasticienne, vidéaste. (Marseille)


Résidences 2022

OCTOBRE (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Jeff SILVA
Projet : Réalisation d’un film
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Jeff SILVA, artiste plasticien. (Marseille)


OCTOBRE (Cycle Homelab)

Nina ALMBERG
Projet : Écriture d’une histoire
Résidence : La MARELLE + Tétrodon (Martigues)
Nina ALMBERG, autrice. (Bretagne)

Par ce projet d’écriture, Nina Almberg retrace un épisode de l’histoire de Mario Marret. Militant anarchiste, résistant, explorateur, engagé dans tous les combats de son époque, qui décide de construire, chez lui, à Rustrel, le bateau de la liberté.


SEPTEMBRE (Cycle Homelab)


Aurore SALOMON
Projet : Paysages, le jour et la nuit, sur les bords de l’Étang de Berre et dans le Tétrodon
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Aurore SALOMON artiste plasticienne, peintre. (Le Monêtier les Bains)


JUIN (Cycle Homelab)

Stefan EICHHORN
Projet : Démarrage d’une étude sur une couverture / protection ombrière du Tétrodon
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Stefan EICHHORN artiste plasticien. (Marseille)


JUILLET (Cycle Du marais à l’acier…et après?)

Souad MANI
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Souad MANI artiste trans-média. (Sousse).
Voir son travail ici

Dans le cadre de PLASTIGO (2020-2022 voir ci-dessous), l’artiste filme la nuit différents spots ‘critiques’ de la ZIF (zone industrielle de Fos).


Résidences 2021 :

NOVEMBRE (Cycle Homelab)

Nicolas MÉMAIN
Projet : Écriture d’une opérette dans le Tétrodon
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Nicolas MÉMAIN, marcheur, et montreur d’ours en béton. (Marseille)

Écriture d’une opérette chanté par l’artiste lors d’une promenade autour du Tétrodon avec le public. L’artiste conçoit cette opérette à partir des différents éléments et détails de la vie quotidienne vécu dans le Tétrodon et aux alentours de celui-ci. Lire ici


OCTOBRE (Cycle ‘Du marais à l’acier…et après?)

Jeff SILVA
Projet : Écriture d’un projet de film
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Jeff SILVA, artiste plasticien. (Marseille)

Écriture d’un projet de film sur la mémoire sensorielle des habitants de Martigues et de la ZIF. Cette première résidence va permettre à l’artiste de solliciter une une seconde résidence de réalisation en 2022.


OCTOBRE (Cycle Homelab)

Stefan EICHHORN
Projet : Comment bien dormir dans le Tétrodon
Résidence : Tétrodon (Martigues)
Stefan EICHHORN artiste plasticien. (Marseille)

Stefan Eichhorn projette l’agrandissement de l’aménagement intérieur, par une création/extension des couchettes. Il va expérimenter dans l’esprit de l’architecte Annie Tribel, en respectant la simplicité originelle de l’intérieur du Tétrodon et tout en s’inspirant de l’architecture de science-fiction fictive. Les interventions consisteront principalement en tissu et en mousse.


MAI – DECEMBRE (Cycle ‘Du marais à l’acier…et après?)

Patrycja PLICH, Souad MANI, Romain PAPION,
Christophe GALATRY, Philippe AUTRIC
Projet : Plastigo
Résidences : Ville de Martigues

Thème : Sur la question des sols en rapport à l’Anthropocène.
Programme de recherche artistique sur deux années développé par quatre artistes dont deux artistes étrangères invitées par l’association par ce passage, infranchi en résidence dans le Tétrodon.


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

AVRIL 2024 (Cycle Du marais à l’acier…et après?)


Christopher Alexander KOSTRITSKY GELLERT
Résidence 20 au 28 avril 2024

Artiste – plasticienne, performeuse et poète (Marseille)
‘L’adresse poétique : êtres-humains – êtres-oiseaux en Méditerranée’

Comment réparer les fantômes qui habitent un territoire, cartographier une mémoire du lieu, honorer son passé, prendre soin de son présent ?.

Pendant ma résidence au Tétrodon à Martigues, j’ai commencé à explorer les relations fragiles entre les êtres-humains et leurs territoires – sur des côtes, dans des marais, en zones fortement industrialisées – où pourtant on entend encore le chant des oiseaux, et où j’étais désarmé.e par leur grâce. Je vous livre ici le résultat de mes impressions.


Site web de Christopher Alexander KORTRITSKY GELLERT


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF

JUIN 2024 (Cycle Du marais à l’acier…et après?)


Camille GOUJON

Résidence 8 au 16 juin

Réalisatrice

Le film d’animation est un art total qui sollicite à la fois le cinéma, le son et les bruitages, la sculpture, le dessin, la narration, le temps.

Artiste plasticienne, je suis aussi créatrice de films animés réalisés avec un public populaire. Populaire dans le sens où les stagiaires sont souvent issus de quartiers dit « prioritaire », des « QPV » acronyme qui désigne les quartiers défavorisés. Populaire dans le sens ou je travaille avec une équipe non initiée au cinéma, à l’image animé, à la littérature, aux arts plastiques pour réaliser des films courts (de 3 à 6 minutes) qui font réfléchir et qui donnent la parole à ceux qui les font. Ces objets cinématographiques sont diffusés sur grand écran dans les salles d’arts et d’essais et mis en valeur dans certains festivals, des expositions…. Objets cinématographiques non identifiés, à la lisière entre film d’artiste, cinéma d’art brut, films animés documentaires, films scientifiques animés, ces créations sont toutes le fruit d’un travail collectif original, issue d’une collaboration inédite, de rencontre improbable, d’une émulsion chimique et humaine, sociale et sociologique, artistique et humoristique. Camille Goujon


Site web de Camille Goujon


Aurore Salomon Brigitte Palaggi Camille Goujon Christopher Alexander du marais à l'acier Emilie Allais Esther Salmona Fabrice Frigout Fanny Taillandier homelab Jeff Silva Martigues Mike Bullock Nicolas Memain Nicolas Mémain Nina Almberg Olivier Domerg Pauliina Salminen photographie Plastigo projet artistique promenades PCPI Sibylle Duboc Souad Mani stefan Heichhorn Trek tétrodon variantes Virginie Rochetti Yann Madé ZIF