Ce court film sensoriel réalisé sur le littoral de l’Étang de Berre lors d’une résidence au Tétrodon de Martigues s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche post-doctorale en anthropologie audio-visuelle intitulé : « ECOS : Observation sensible des paysages pollués ». ECOS est un projet de la Fabrique des écritures ethnographiques (CNRS / CNE) et vise à étudier les interactions sociales et les pressions entre les humains et les autres mondes vivants dans un environnement pollué et affecté par le changement climatique. L’invitation de l’Association par ce passage, infranchi à faire une résidence artistique/travail de terrain au Tétrodon au bord de l’Étang de Berre a été ma première rencontre avec le territoire. Au cours de 3 résidences d’une semaine, j’ai eu l’occasion d’enregistrer des sons et des images du paysage en perpétuelle transformation de l’Étang ainsi que de ses usages par les humains et les non-humains. Liaisons lagunaires représente une forme de carnet de notes qui donne une trace de cette expérience.
Le travail de terrain, les tournages, les enregistrements, les interviews, les photographies et le montage se poursuit et intègre de nombreux autres aspects et rencontres avec le territoire et ses habitants. Au cours des deux prochaines années, le projet de recherche ECOS explorera une approche multimodale des perceptions des populations affectées par ces contextes de perturbations environnementales visibles ou invisibles.
Une vidéo de 2mn, de Jeff SILVA 2023
Différents liens sur le travail actuel de Jeff SILVA :
Aurore SALOMON Projet : Paysages, le jour et la nuit, sur les bords de l’Étang de Berre et dans le Tétrodon Résidence : Tétrodon (Martigues) Aurore SALOMON artiste plasticienne, peintre. (Le Monêtier les Bains)
Nina ALMBERG Projet : Écriture d’une histoire Résidence : La MARELLE + Tétrodon (Martigues) Nina ALMBERG, autrice. (Bretagne)
Par ce projet d’écriture, Nina Almberg retrace un épisode de l’histoire de Mario Marret. Militant anarchiste, résistant, explorateur, engagé dans tous les combats de son époque, qui décide de construire, chez lui, à Rustrel, le bateau de la liberté.
Stefan EICHHORN Projet : Démarrage d’une étude sur une couverture / protection ombrière du Tétrodon Résidence : Tétrodon (Martigues) Stefan EICHHORN artiste plasticien. (Marseill
Restitution en octobre lors des journées de l’architecture
Souad MANI Résidence : Tétrodon (Martigues) Souad MANI artiste trans-média. (Sousse). Voir son travail i
Projection et rencontre avec l’artiste, le samedi 9 juillet au Théâtre de verdure, juste à côté du Tétrodon.
Dans le cadre de PLASTIGO (2020-2022 voir ci-dessous), l’artiste filme la nuit différents spots ‘critiques’ de la ZIF (zone industrielle de Fos).
Résidences 2021 :
NOVEMBRE (Cycle Homelab)
Nicolas MÉMAIN Projet : Écriture d’une opérette dans le Tétrodon Résidence : Tétrodon (Martigues) Nicolas MÉMAIN, marcheur, et montreur d’ours en béton. (Marseille)
Écriture d’une opérette chanté par l’artiste lors d’une promenade autour du Tétrodon avec le public. L’artiste conçoit cette opérette à partir des différents éléments et détails de la vie quotidienne vécu dans le Tétrodon et aux alentours de celui-ci. Lire ici
OCTOBRE (Cycle ‘Du marais à l’acier…et après?)
Jeff SILVA Projet : Écriture d’un projet de film Résidence : Tétrodon (Martigues) Jeff SILVA, artiste plasticien. (Marseille)
Écriture d’un projet de film sur la mémoire sensorielle des habitants de Martigues et de la ZIF. Cette première résidence va permettre à l’artiste de solliciter une une seconde résidence de réalisation en 2022.
OCTOBRE (Cycle Homelab)
Stefan EICHHORN Projet : Comment bien dormir dans le Tétrodon Résidence : Tétrodon (Martigues) Stefan EICHHORN artiste plasticien. (Marseille)
Stefan Eichhorn projette l’agrandissement de l’aménagement intérieur, par une création/extension des couchettes. Il va expérimenter dans l’esprit de l’architecte Annie Tribel, en respectant la simplicité originelle de l’intérieur du Tétrodon et tout en s’inspirant de l’architecture de science-fiction fictive. Les interventions consisteront principalement en tissu et en mousse. Suite …
MAI – DECEMBRE (Cycle ‘Du marais à l’acier…et après?)
Patrycja PLICH, Souad MANI, Romain PAPION, Christophe GALATRY, Philippe AUTRIC Projet : Plastigo Résidences : Ville de Martigues
Thème : Sur la question des sols en rapport à l’Anthropocène. Programme de recherche artistique sur deux années développé par quatre artistes dont deux artistes étrangères invitées par l’association par ce passage, infranchi en résidence dans le Tétrodon.
Nina Almberg est autrice et réalisatrice de documentaires pour la radio, en particulier pour Arte Radio, la RTS et France Culture. Elle a également écrit une série de fictions pour Arte Radio, Per comme personne (2019) ainsi que deux récits publiés aux éditions Hors d’atteinte : La Dernière Amazone (2021) et Pour Suzanne (2023). En avril 2023 paraîtra une bande dessinée retraçant la vie de Mario Marret, en attendant, dans les prochaines années, un livre sur ce fameux bateau de la liberté. Elle anime également des ateliers d’initiation au son et à la radio auprès de publics jeunes.
Par ce projet d’écriture, Nina Almberg retrace un épisode de l’histoire de Mario Marret. Militant anarchiste, résistant, explorateur, engagé dans tous les combats de son époque, qui décide de construire, chez lui, à Rustrel, le bateau de la liberté. Ce bateau infirmerie était censé partir en Guinée-Bissau, dont les habitants luttent pour l’indépendance de leur pays. Or, une fois la construction du bateau terminée, nous sommes en 1972, l’indépendance est sur le point d’être gagnée, et Mario ne sait même pas si le bateau pourra flotter.
Intervention publique de Nina Almberg lors de son invitation à la Médiathèque Louis Aragon de Martigues.
Aurore SALOMON est notre première artiste à venir inscrire un début de corpus sur la vie au quotidien dans cet objet mobile et modulaire. Elle a choisi de remplir un carnet fait de différents dessins et aquarelles posant des moments de sa vie à bord et d’instants saisis en compagnie d’invités. L’artiste saisi aussi les lumières du matin sur la ligne d’horizon de l’Étang de Berre en quelques aquarelles.
« La lumière fait l’image, dans le sens de la reproductibilité qu’autorise la lithographie ; images du barrage, des ciels, des façades. Elle est d’autant plus vibrante que la technique lithographique engendre, par les défauts de calages, des effets optiques puissant. Ceux-là mêmes qui furent exploités par les impressionnistes, les pointillistes et les alchimistes de la photographie holographique comme Man Ray ou Raymond Hains. Brouiller l’image pour mieux la voir. » […]
La nuit, Aurore continue ses parcours et ses saisies. La lumière est autre, plus dense, épaisse dans les noirs, fébrile dans les ombres. Saisir la nuit, peut-être les ténèbres, évoque les travaux d’Odilon Redon. Ici, le symbolisme ne se figure pas dans la représentation humaine ou animale, mais dessine un possible récit onirique. Aurore évoque une présence dans la simple et si prégnante possibilité, que le spectateur a de construire un récit porté, entres autres, par les rendus graphiques. »
Christian Garcelon, 2020 Christian Garcelon est historien de l’art, commissaire. Il enseigne à l’université et dans les écoles supérieures d’art.
Résidence : Tétrodon juillet 2022 : Souad MANI assisté de Romain PAPION « Strates de l’incertitude » dans le cadre du projet Plastigo
Strates de l’incertitude, photographie numérique, Usine de Russuen, France. 2022.
Strates de l’incertitude, traces des résidences Plastigo – 2022.
Souad MANI
Souad Mani plasticienne trans-média, vit et travaille à Sousse, Tunisie. Elle noue depuis 2008 à travers son projet « Elle M’aime » sous le mode de la multiplication, du partage et de la pollinisation de son autoportrait des liens avec le vivant à travers le monde. Elle tente de voir dans quelle mesure il peut provoquer des relations fécondes et comment une photo de soi peut devenir un monde unique et multiple à la fois.Son travail artistique transdisciplinaire, processuel et collaboratif se déploie à travers des expériences techno-poétiques souvent évolutives.
Du land-art, de la vidéo au web-art en passant par la photographie et la visualisation des données, elle scrute les modalités des complexes devenirs de son autoportrait. Dans une approche géo-picturale et géo-relationnelle elle renouvelle les interrogations autour du statut de l’œuvre, de l’artiste et du spectateur à l’ère des intelligences collectives et des informations et cherche à donner des formes génératives à la présence de l’« être » dans son processus ramifié et généalogique.
Elle a exposé en Tunisie, en France, en Italie et en Grande-Bretagne. Elle intervient dans des espaces publics et s’approprie clandestinement et temporairement des territoires isolés en Tunisie et ailleurs.
Pour Le projet Plastigo et dans une approche à la fois scientifique et poétique Souad Mani a travaillée sur le territoire au Golf de Fos à travers de multiple actions directes, en ligne et en différé.
Rappel du projet collectif PLASTIGO (2020 – 2022)
MAI – DÉCEMBRE 2021
Patrycja PLICH, artiste plasticienne (Poznan, Pologne) Souad MANI, artiste transmédia (Sousse, Tunisie), assisté de Romain PAPION, artiste technicien développement numérique (Nante, France) Christophe GALATRY, photographe, vidéaste (Marseille, France) Philippe AUTRIC, vidéaste (Marseille, France) Projet : Plastigo
Résidences : Ville de Martigues juillet 2021 : Patryjca PLICH Christophe GALATRY Romain PAPION
Patrycja PLICH
Vit et travaille entre la Pologne et le sud de la France
Patrycja Plich est diplômée “Intermedia” de Université des arts de Poznań en 2016. Ses projets sont situés, assez justement, sur les jonctions des médias, en particulier là où cela lui permet d’exploiter la qualités et capacités uniques de la parole et rencontre directe avec le public. Ses entreprises sont mis dans l’environnement humain qui est soumis à une transformation matérielle et sémantique constante qui couvre plusieurs dimensions – de géopolitique à interspécifique. L’artiste a participé à de nombreuses expositions et festivals, notamment la biennale WRO Media Art (Wrocław, 2017), La Nuit de l’Instant (Marseille, France, 2017), Malte Festival (Poznań, 2016-2017), Potajemnie umiłowane idee (Galerie PBG, Poznań, 2016) ainsi que résidences d’art, telles que Serde Residency (Aizpute, Lettonie, 2017); ‘Désolé, nous n’avons pas de chambres disponibles’ (Uzhhorod, Ukraine, 2017). Récipiendaire de la bourse décerné par le ministre de la Culture et des Affaires nationales Heritage (2017), ainsi que Boursier artistique de Ville de Poznań (2019).
Thème : Sur la question des sols en rapport à l’Anthropocène. Programme de recherche artistique sur deux années développé par quatre artistes dont deux artistes étrangères invitées par l’association par ce passage, infranchi en résidence dans le Tétrodon. Ce projet de recherche et d’installations s’appuie sur la relation directe entre objets performatifs artistiques et techniques, et leurs positionnement sur les lieux même de leur conception. Autrement dit interventions d’objets visibles dans des espaces extérieurs in situ. Projet collaboratif, un quatrième artiste, Philippe AUTRIC, propose une installation vidéo révélatrice de représentations historiques et des risques industriels. La situation géographique du dispositif spatio-temporel, se compose de trois « spots » répartis formant un triangle dont deux composent la base de celui-ci : entre le Golfe de Fos et l’Étang de Berre. Le sommet du triangle, le troisième spot se situe au nord, à Rassuen. La partie installation se divise en deux éléments. D’une part la forme subjective et physique traduite par la création de balises et fanions imprimés d’éléments graphiques, photographiques, ainsi que d’éléments récoltés sur place et transformés en autant de sculptures créés par Patrycja PLICH et Christophe GALATRY. Une visualisation verticale par drone complète une vision des installations. D’autre part la mise en place de dispositifs et d’outils de mesures de certains composants du sol et de l’air dont les signaux seront re-mixés et transformés en formes sensibles, le tout relayé à distance au cours de performances réalisées par Souad MANI assisté de Romain PAPION (développeur). Chacun des trois spots développe ses propres interrogation. Projet soutenu par la Ville de Martigues.
Dessins préparatoires : Patrycja Plich
Différents drapeaux imprimés sur tissus et toiles Patrycja Plich & Christophe Galatry Hauteur 160cm largeur : 80cm
Planche de travail sur les installations des spots Patrycja Plich & Christophe Galatry
Capture écran, intervention de Souad Mani depuis SousseCapture écran, intervention de Souad Mani depuis Sousse : Strates de l’incertitude. Activation de Motty sur le site de Fos-sur mer en France en Juillet 2021.
L’objet connecté MOTTY – imaginé en 2015 par Souad Mani et développé en 2018 par Romain Papion – qui a le rôle de capter des données météorologiques et de générer des bases de données. WUJUD active en temps réel Motty, archive et transforme des bases de données et les fait dialoguer et penser avec d’autres médiums.
Vidéo : ‘Cérémonie’ de Philippe Autric
PLASTIGO 2022 – PREMIÈRE RESTITUTION Une Installation du projet à la Vitrine de la galerie Art-Cade sur une invitation du collectif DEUX Bis.
Stefan EICHHORN Projet : Conception pour une installation éphémère d’une capsule couchette intérieure et réflexion sur une étude d’une couverture / protection ombrière du Tétrodon Résidence : Tétrodon (Martigues) Stefan EICHHORN artiste plasticien. (Marseille)
Présentation le 14 octobre lors des journées de l’architecture, salle Renoir Martigues à 18h
Canto Pérette par Nicolas Mémain, lors de sa balade publique du 18 nov, autour du Tétrodon
Nicolas MÉMAIN Projet : Écriture d’une opérette dans le Tétrodon Titre : Canto Pérette Résidence : Tétrodon (Martigues) Nicolas MÉMAIN, artiste marcheur, urbaniste rigolo. (Marseille) Avec le relais actif du Bureau des Guides
Canto Pérette, ‘chanté’ et composé par Nicolas lors de sa résidence dans le Tétrodon :
c5257 iveco 7306 citaro c5303 iveco
départ cv club de voile
chanson des boîtes et du plastique conteneurs modules bacs coques moulées rotomoulees du metal et du plastique cv pêcheurs libres stockage restaurant ravalement isolation des roues ça bouge c’est mobile papimobile
puis les chênes et le fossé
probable tronçonneuse
puis l’architecture maison vénitienne truc des sports classique arcs hublots des maisons toits en tuile sur la colline et Langevin grande barre aux mille yeux las bleuté de l’ombre pastille rouge accès pompier carrés blancs des plafonniers mille innocences froides le subtil vibrato des enduits de l’ite isolation thermique par l’extérieur
le spectre de la claustra de la cage d’escalier à la composition géométrique savante d’aléatoire devenue fantomatique derrière les panneaux sandwich de polycarbonate
puis le bosquet d’yeuses la terre à champi le chantier ite les piles de panneaux de laine de roche
la clairière moussue
les arbousiers jardin des délices
la piste d’athlétisme dans l’axe de la Sainte Victoire re les maisons romaines plus visibles dont celle du gardien sapin cyprès peuplier jaune un paravent
perméabilité du lycée parking arrière logements de fonction Raoul Rioualla voir la clé si ça reste ouvert trop longtemps alors le proviseur sera pas contents
où Arthur Rimbaud croise Alexander Fleming
le carrefour ses feux ses haricots mon coeur mon foie ma thyroïde
glissière béton armé 4 morceaux la petite elle n’est pas continue elle l’était les joints sont comme coupés au fil à beurre
traversée début des lignes de micocoulier devant la caisse d’épargne les crassulae en plaque les lampadaires sagem couleur champagne
la piste cyclable déviant la déviance
glissière béton armé continue
on va expérimenter ce que font les gamins oh la la c’est dangereux
glisse hier, bête, ton armée continu
allée Pablo Neruda fin des plantations aménagées fauche partielle sol d’enrobé des pins au hasard en sortent
la pré pinède puis la pinède
un monstre, l’énorme rouge gorge auchan au ras des arbres au sommet, tout est là les 2 hangars boite au toit incliné tourret de vallier figuerolle auchan dans les arbres parking du macdo les poubelles manche à air ce qui reste de Corbu la ligne de toit du macdo canto bout de psr le colimaçon
la serre à enfants
poème des voitures en ligne au drive le dimanche aprèm
on se retourne l’écureuil de la caisse d’épargne se tient loin du monstrueux rouge gorge
contemplation de la pinède en ville c’est quoi une forêt urbaine? il y a une vieille borne à incendie dans celle là
chanson de oui c’est toi la plus belle, Martigues Aix est arrogante Istres a mauvais goût Arles n’est pas dans la métro c’est toi la prolétaire dotée par la providence un exemple d’urbanisme moderne intelligent
on va expérimenter ce que font les gamins oh la la c’est dangereux les groupes s’y divisent les deviants se moquent des réguliers en fait y tchèquent qu’y a pas d’auto
glissière béton armé continue tu m’a déjà enquiquiné il y a longtemps je me rappelle là bas chemin de tholon
une forme qui crée son problème
la fabrique Gustave et Félix on se rapproche modèle économique boite habillée vintage fantasme de l’atelier de l’usine brooklynisation
rentrer sortir la respiration malade du frigo vitrine s’en abstraire un vrai décor vintage avec souci des épidermes à droite tôle ondulée avec patine faux voutains au plafond posés sur lignes de leds au fond photo de mur d’usine fougères en plastique carrelage carreaux de ciment peint parquet imprimé fausses lames de bois marquées de consignes au pochoir, de tags
la prof de sport l’autre jour une fille qui s’est tordue la cheville les pompiers sont venus tu nous fait chier avec ton tatouage elle m’a mis des mnms j’avais pas demandé
on traverse
les micocouliers pleuvent le jaune comme les cerisiers le rose
chanson des bus 22 et 25
parking des autocars récit des ramassages murs et sol au banc à l’entrée
le parking tholon l’ancien chemin la ville romaine
chanson de la canette de minute maid et du gobelet eau by macdo sur l’air du froid
fontaine de l’arc et bassins au fond de béton hydraulique bruit des vagues
peut-être oui c’est toi la plus belle
mon projet de pont ferroviaire à grande vitesse
chemin des oliviers une graine de fenouil jardin du gardien descente des pistachiers
le tétrodon le seul poisson finalement
analogie du tgv
Nicolas Mémain – 2021
Balade Canto Pérette – Nicolas Mémain 2021Extraits vidéo de la balade du jeudi 18 novembre 2021